Pendant que les rumeurs disent que Google serait entrain de bosser sur une fonctionnalité de recherche vocale IA en temps réel , le géant a décidé de se concentrer sur d’autres priorités.
La preuve avec son chatbot Gemini, désormais dopé par une une nouvelle fonctionnalité : Deep Research qui te vend du rêve : rechercher des informations sur le web à ta place.
Si ça, ce n’est pas du rêve, je ne sais pas ce que c’est… Enfin pour les flemmards ou plus élégamment ceux qui aiment tout déléguer à l’IA. 😅
Les promesses de Google
Voici comment ça marche :
- Tu balances une question à Gemini.
- Gemini construit un plan de recherche en plusieurs étapes (que tu peux valider ou modifier avec un éditeur qui ressemble à Canvas de ChatGPT).
- Elle scanne le web, résume les infos et t’offre même des liens pour vérifier.
- Résultat final : un joli rapport prêt à exporter dans Google Docs.
Ce que ca change :
- Moins de galères : Fini les recherches manuelles interminables.
- Découvertes inédites : Parce que l’IA serait meilleure que toi pour trouver des infos.
- Organisation au top : Tout est proprement structuré.
En gros, t’es censé gagner du temps et éviter de te noyer dans les 42 onglets que tu ouvres habituellement sur ton navigateur.
Selon Google :
C’est joli mais… et le revers de la médaille ?
Adieu l’effort ?
👉 Alors, ça te dirait de déléguer tes recherches à Gemini ?
Moi, j’avoue que je suis tenté. Mais est-ce que c’est vraiment une bonne idée ?
Est-ce que cette fonctionnalité de recherche magique ne nous rendrait pas complètement dépendants et surtout paresseux ? 😬
👉 Comme l’a mentionné TechCrunch, des études montrent que les gros utilisateurs de ChatGPT deviennent plus lents, moins créatifs et… un poil flemmard. Pas de quoi être optimiste.
Avec Deep Research, le risque, c’est de ne plus se poser de questions et d’accepter tout cru ce que l’IA te sert. Pas très glorieux.
👉Et si l’IA hallucine ou te donne des infos bidons ? Combien d’utilisateurs iront vérifier réellement les sources ou croiser les données générées par Deep Research ?
Pas beaucoup, soyons honnêtes. Pourtant, une erreur dans un rapport peut avoir des conséquences sérieuses.
Et les éditeurs, dans tout ça ?
Pour les sites qui vivent du trafic et des clics, c’est un cauchemar annoncé.
Le hic, c’est que si Deep Research te résume tout déjà, pourquoi cliquer sur les articles ?
Les éditeurs perdent déjà du trafic avec les Overviews IA de Google (-10 % chez certains). Et ça risque de s’aggraver.
Google jure qu’ils respectent les paywalls et jouent fair-play avec les éditeurs. Mouais. En vrai, ils ont surtout besoin des éditeurs pour éviter un boycott massif.
Le verdict : intéressant, mais à double tranchant
Avec Deep Research, Google veut marquer des points face à OpenAI et Cie.
C’est ambitieux, mais pas sans casseroles :
- ça peut te faire gagner un temps fou, mais te rendre paresseux (et dépendant).
- ça aide les utilisateurs, mais risque de faire souffrir les éditeurs de sites Web.
Alors, fonctionnalité magique ou bombe à retardement ? À toi de juger.
Mais garde en tête qu’une IA ne remplacera jamais ton jugement humain. Pour l’instant. 😉
Quelques infos pratiques au cas où tu veux te lancer
- Disponible uniquement en anglais (si t’espères l’utiliser en français… patience).
- Ça marche uniquement sur la version web de Gemini (pc et mobile) pour l’instant.
- Et, cerise sur le gâteau, c’est réservé aux abonnés Gemini Advanced intégré à Google One AI Premium (compte 20 $ par mois).