Google a officiellement levé le voile sur Project Mariner, l’agent IA qui va automatiser des tâches directement dans Chrome.
Tu te demandes peut-être : « Mais c’est quoi encore ce truc ? ».
👉 Si le nom ne te dit rien, tu as peut-être entendu parler de sa version précédente : Project Jarvis (oui comme dans Iron Man).
Sauf que ce Jarvis-là, après une apparition éclair sur le Chrome Web Store, a mystérieusement disparu en novembre.
👉 Alors pourquoi ce changement de nom ? Sans doute pour calmer les attentes et éviter de se comparer à l’ultra-efficace Jarvis de Tony Stark (on est loin des costumes volants, soyons honnêtes).
Bref, Google repart sur de nouvelles bases avec Mariner et se donne un peu plus de marge pour surprendre.
Un assistant web surpuissant ?
Annoncé comme l’assistant de navigation ultime sur Chrome, l’agent IA Mariner se repose sur Gemini 2.0, la dernière version du modèle phare de DeepMind.
Il est taillé pour gérer des tâches pénibles en ligne : shopping, réservations ou encore formulaires interminables.
👉 L’idée : l’utilisateur fait une requête en langage naturel – genre « trouve-moi un hôtel à Paris sous 100 euros » – et Mariner fait tout le boulot : analyse les sites, compare les options et te propose le meilleur choix. Enfin c’est ce qu’on nous promet.
👉 Une démo a montré ses talents : Mariner a récupéré les coordonnées de quatre entreprises en jonglant entre plusieurs pages web.
Alors oui, ça a pris 12 minutes pour une tâche qui aurait pris beaucoup plus de temps à la main. Certes, c’est impressionnant, mais avoue que tu t’attendais à plus rapide, non ?
Mais imagine ça sur une tâche bien plus lourde : le gain de temps peut devenir énorme.
Voici ce qui le rend unique selon Google
- Multimodalité native : Il peut analyser des pixels, du code, des images et des formulaires sur ton écran.
- Raisonnement avancé : Il interprète des instructions complexes et les transforme en actions concrètes.
- Feedback visuel : l’utilisateur voit en temps réel ce qu’il fait.
- Collaboration intelligente : s’il galère (oui, ça arrive), il demande des précisions au lieu de faire n’importe quoi.
En gros, Mariner ne se contente pas de lire les pages web. Il les « voit », les comprend et peut interagir avec elles, que ce soit pour remplir un formulaire ou naviguer sur des sites compliqués.
Mariner face à la concurrence : ça donne quoi ?
👉Pendant que Google peaufine Mariner, Microsoft fait déjà tourner son Copilot Vision sur Edge.
Leur concept est similaire : une IA capable de « voir » ce qu’il y a sur un écran et d’interagir avec : analyser des images, résumer des articles, comparer des produits ou même planifier des voyages.
👉Et ce n’est pas tout. Anthropic pousse encore plus loin avec “Computer Use”, qui ne se limite pas aux navigateurs. Il peut bosser sur des CRM, des outils de développement et même des plateformes e-commerce. Bonus : l’agent IA est déjà en bêta publique, ce qui permet aux développeurs de s’amuser avec l’API.
Face à tout ça, Google semble jouer la prudence. Mariner reste un prototype, accessible seulement à une poignée de testeurs triés sur le volet.
Moi, je trouve que c’est une bonne stratégie : mieux vaut peaufiner l’outil plutôt que de sortir un truc bâclé.
Alors, faut-il s’emballer ?
Pas tout de suite.
👉 Mariner est encore loin d’être opérationnel, et même si la démo montre son potentiel, on est toujours sur un prototype non encore abouti. Donc pour l’instant, on ne pourra pas vraiment se prononcer.
👉 Tout ce qu’on peut dire, c’est que les agents IA annoncent une révolution dans la façon dont on utilise le Web.
D’ailleurs Google travaille sur pleins d’autres projets de ce type. Ils ont par exemple intégré Deep Research, une nouvelle fonctionnalité IA dans Gemini qui fait des recherches sur le web à la place de l’utilisateur.
Ce qui pourrait vraiment changer la donne pour les pros, les freelances et les entreprises qui passent des heures à gérer des tâches rébarbatives en ligne.
👉 Cela dit, patience. Avant de transformer ton Chrome en assistant de rêve, Google devra améliorer la vitesse, la précision et la fluidité.