C’est officiel : la guerre entre Elon Musk et OpenAI ressemble de plus en plus à une télénovela à coup de révélations croustillantes. Et comme tout bon feuilleton qui se respecte, on a même droit à un allié “surprise”.
Petit rappel pour ceux qui n’ont pas suivi
En 2015, Musk fonde OpenAI avec Sam Altman, avec un objectif noble : une IA bénéfique pour l’humanité.
Mais en 2018, comme un coup de théâtre, le milliardaire se barre.
👉 OpenAI, de son côté, pivote vers un statut lucratif limité. Et là, Microsoft débarque avec ses 13 milliards de dollars. Un virage qui, visiblement, n’a pas du tout plu à Elon.
Le patron de Tesla accuse OpenAI d’avoir trahi sa mission initiale, celle de rester une organisation à but non lucratif pour le bien commun en devenant « machine à cash ».
👉 Il a ouvert les hostilités judiciaires contre la société de Sam Altman, pour la première fois, en février 2024.
Après avoir retiré sa première plainte sans explication (disons qu’il a eu un petit coup de chaud) Musk est revenu en force en août avec une nouvelle attaque, dénonçant une “trahison shakespearienne”. Pas de demi-mesure, ce gars-là.
En novembre dernier, il modifie sa plainte et cible aussi Microsoft, les accusant de former un “cartel” et de saboter xAI, son entreprise d’IA.
👉 Sauf que là OpenAI vient de riposter, en constituant un dossier contenant des captures d’écran d’échanges (mails et SMS) pour prouver que Musk, à l’origine du projet, avait lui aussi une vision très « business » de l’histoire.
Ce que révèlent les messages publiés par OpenAI
Dans les échanges dévoilés (publiés dans un article de blog d’OpenAI), on apprend plusieurs choses intéressantes.
On y voit des discussions houleuses, des négociations qui tournent mal, et même un Musk en mode « je veux juste 80 milliards pour construire ma ville sur Mars ». Rien que ça.
Ce qu’il faut retenir en gros :
- Contradictions : Musk aurait lui-même proposé une structure à but lucratif à un moment donné. Donc, Elon, stop l’hypocrisie.
- Contrôle total exigé : Musk aurait proposé qu’OpenAI fasse équipe avec une start-up spécialisée dans le matériel informatique. L’idée : Monter un projet mêlant “IA + hardware” à but lucratif. Mais, il veut 50 à 60 % de participation et, cerise sur le gâteau, le contrôle total de la boîte, avec lui en PDG. Réaction d’OpenAI : niet.
- Tesla comme solution : Musk aurait recommandé que Tesla finance OpenAI avec un budget d’un milliard de dollars.
Mais bon tout ça on le savait déjà puisqu’ils avaient déjà révélé ça auparavant.
Meta s’en mêle : Zuckerberg soutient… Musk ?
👉Et comme si la guerre Musk-OpenAI ne suffisait pas, Mark Zuckerberg s’invite à la fête.
Meta, sa société, demande au procureur général de Californie de bloquer la transition d’OpenAI vers une entité lucrative.
Leur argument ? OpenAI aurait profité de son statut d’organisation non lucratif pour lever des fonds avant de se transformer en cash-machine.
👉 Surprise du chef : Zuckerberg semble soutenir Musk dans cette bataille.
Oui, tu as bien lu. Deux des plus grands rivaux de la tech – ceux-là mêmes qui parlaient de se battre dans une cage il y a un an – se retrouvent du même côté pour dénoncer OpenAI.
Mais ne nous emballons pas, ce n’est sans doute pas une nouvelle bromance.
👉 L’ennemi de mon ennemi est-il vraiment mon ami ?
Dans ce cas précis, ça a l’air de marcher.
OpenAI : Chevalier blanc ou stratège du portefeuille ?
En gros, OpenAI accuse Musk de « poursuivre en justice pour obtenir ce qu’il n’a pas pu négocier ».
Ces phrases tirées du blog d’OpenAI résume parfaitement l’état d’esprit de Sam Altman et de son équipe.
Ils invitent Musk à se concentrer sur la compétition sur le marché, plutôt que devant les tribunaux.
Traduction ? Elon, calme-toi, et bosse.
👉 Par ailleurs, OpenAI défend son virage lucratif en invoquant la nécessité de financements pour atteindre ses objectifs.
Leur argument ? “Oui, il nous faut des fonds, mais notre mission reste de créer une IA pour l’humanité.”
Mais derrière cette noble cause se cache une réalité plus nuancée.
👉 Depuis le lancement de ChatGPT, OpenAI joue sur deux tableaux : séduire les investisseurs tout en gardant son image d’organisation philanthropique.
Est-ce vraiment possible ?
Musk et Zuckerberg semblent dire non.