Google a officialisé ses directives au sujet de la navigation à facettes. Ce système permettant de filtrer ou d’affiner leurs résultats de recherche est très prisé par les internautes, mais couve des difficultés pour les référenceurs.
Désormais, les bonnes pratiques en la matière ne constituent plus une simple option.
Problème + Solution
Pendant que l’utilisateur choisit sa prochaine chemise pour Hawaii, voici ce qu’endure le background du site internet :
- Le budget d’exploration est mal réparti : Pendant que les robots d’exploration sont occupés par la navigation à facettes, ils ralentissent le crawl qui constitue leur mission principale
- Les ressources du serveur sont gaspillées : Une grande partie des ressources est brûlée pour effectuer des combinaisons d’URL non pérennes
- Les performances SEO sont restreintes. La formule exacte est :
Plusieurs URL -> un seul contenu = problème de référencement
Quel que soit le type de site que vous possédez (événements, blog ou boutique), il existe une probabilité raisonnable que votre site expose des URL qui ne sont qu’une variante de quelque chose déjà découvert sous une URL différente. Ces URL dupliquées gaspillent votre ‘budget d’exploration’ et les ressources de votre serveur. En fait, la source la plus courante de plaintes que nous recevons concernant l’exploration peut être attribuée à ces espaces d’URL inutiles, le plus souvent causés par la navigation à facettes.
Extrait du post de Google sur LinkedIn
C’en était trop pour Google, dont le mantra actuel est d’économiser les ressources.
L’essentiel à retenir de la nouvelle documentation de Google sur la gestion de la navigation par facettes
Dans un premier temps, Google sensibilise sur les coûts induits par le gaspillage des ressources des serveurs. Ensuite, la documentation aborde les modes d’application pratiques, en fonction des types de sites internet.
Cependant, le plus beau cadeau reste l’adaptation aux réalités actuelles et concrètes du SEO. Un coup de peigne au vieux blog de 2014, qui fait son effet.
Que peuvent faire les spécialistes du SEO ?
Désormais, les sites doivent choisir entre bloquer les URL de filtrage ou les optimiser plus soigneusement. Pour faciliter cette décision, Google a distingué les aspects critiques et non critiques dont les entreprises doivent tenir compte.
L’utilisation de fragments d’URL (#), du fichier robots.txt pour le blocage et l’implémentation des attributs rel=”nofollow” cohérents constituent des facettes non critiques.
Cependant, vous devez avoir l’œil sur ces aspects critiques: des formats de paramètres standardisés, une gestion optimale des erreurs 404 et l’utilisation stratégique des balises canoniques.
Plus simplement, réduisez ou supprimez ce type d’URL. Évitez les identifiants de sessions dans vos URL et bloquez-les de l’exploration si elles ne sont pas pertinentes pour votre position dans les SERP. Prenez grand soin de l’ergonomie mobile ET surveillez les rapports d’exploration comme du lait sur le feu.
Toutefois, des inquiétudes persistent. Ryan Siddle de Merj évoque le caractère inapproprié de l’usage des fragments d’URL. Il évoque plusieurs raisons, en outre :
- L’inaccessibilité
- Les difficultés pour le partage social
- Le rebut de SSR avec la dépendance aux équipes humaines
- Le coût et le problème de rapidité
La touche Youpi
En remettant sur le tapis ces instructions déjà communément admises, Google reste cohérente avec elle-même dans un environnement web qui se complexifie. En ce moment, l’entreprise met l’accent sur l’optimisation des ressources serveurs et le renforcement de l’efficacité du crawl.
Rien n’est fait au hasard.
Mais tout de même : Dix ans😳 pour une retouche pratique. Google ne fait pas dans la mesure. Avec cette compagnie, c’est plus vite, plus loin, et quelques fois… un chouia trop lent 😉