Pour le SEO, le nombre de mots n’a pas beaucoup de sens. John Mueller l’a souligné sur Bluesky concernant des captures d’écran montrant divers outils SEO qui comptent de manière différente les mots d’une même page web.
Comment évaluait-on le nombre de mots, avant ?
En SEO, trouver le nombre de mots idéal pour un article s’avère complexe. Il désigne celui qui met le mieux en valeur votre contenu pour les moteurs de recherche, et votre expertise pour les utilisateurs.
Jusqu’à présent, il était évalué comparativement aux meilleures performances de la catégorie visée.
Si vous vendez des chips, et que le leader de votre secteur rédige des articles de 1000 mots en moyenne sur son blog, va pour 1000 mots 🤓😁🤗.
Selon ce procédé, les professionnels avaient établi une moyenne générale d’environ 1447 mots, avec un minimum de 500 mots. Évolutif, ce nombre était ajusté pour les articles de blog, de presse, les fiches produits ou les pages de destination, et autant que nécessaire.
Mais ça, c’était avant. John Mueller, de Google vient de donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière 🐜🐜🐜.
Désormais, le nombre de mots n’a plus d’importance
Les tendances de référencement évoluant à toute vitesse ces dernières années, le nombre optimal d’articles ne constitue plus une règle rigide. Elle s’est assouplie, et se rapproche plus d’un bon procédé largement admis dans la communauté SEO que d’une exigence.
Plus simplement : un préjugé tenace.
D’autant plus que les outils d’analyse montrent parfois des résultats divergents qui laissent perplexe. Pendant une discussion sur Bluesky, un internaute a présenté plusieurs captures d’écran montrant le comptage différents du nombre de mots d’un outil à l’autre, pour un même article.
Alors que les participants s’attendaient à des explications sur le fonctionnement des outils SEO ou les méthodes de décompte, John Mueller est allé plus loin :
C’est aussi la raison pour laquelle le nombre de mots en soi n’a pas beaucoup de sens.
Voilà qui a le mérite d’être clair. Une assertion que Google a serinée et rabâchée de manière répétitive et sous toutes les formes possibles depuis belle lurette.
Alors, faut-il allonger ou raccourcir les pavés de contenus en ligne ?
Que pouvez-vous faire ?
En même temps, Google ne relativise pas au point de vous encourager à cracher 2 lignes puis à vous autoproclamer journaliste d’investigation, hein ?
Seulement, la profondeur de l’article l’emporte sur sa taille. Google recommande de s’appuyer essentiellement sur la qualité lorsqu’il faut communiquer en ligne.
Certains professionnels recommandent d’éviter le bourrage de mots-clés, qui est contre-productif. Au contraire, créez un réseau de backlinks d’autorité apportez de la valeur avec un contenu inspirant.
Et n’oubliez pas de tester le tout. En fin de compte, seuls les utilisateurs décideront de ce qui fonctionne le mieux pour eux et pour vous.
Rédiger de manière proactive sur vos pages en ligne
Couchez vos lignes et balancez-les. Avant, vérifiez à qui vous vous adressez (la cible), et que vous envoyez l’information recherchée (la réponse à une requête) au format requis (texte, infographies, …). Pour le cadrage, le SEO technique doit être optimisé correctement.
Quoi qu’il en soit, c’est toujours mieux que de réviser ses comptines 17 fois par jour pour des outils SEO qui ne savent pas compter. En plus d’un moteur de recherche qui n’en a que faire.