On l’attendait, et le voilà enfin qui est là : Sora, le générateur de vidéos IA d’OpenAI est la grosse surprise du jour 3 des « 12 days of OpenAI ».
Mais mauvaise nouvelle, elle n’est pas pour tout le monde. Toutefois, avant de parler de l’accessibilité et des défaillances, voyons ce que le nouveau venu a vraiment dans le ventre.
Sora, un générateur de vidéo comme tout autre ?
👉 Comme Luma AI, Kling AI ou Pika, Sora, accessible via sora.com, te permet de créer des vidéos à partir de simples descriptions textuelles. Rien de nouveau, c’est le principe même des modèles text-to-video ou image-to-video.
Mais le vrai plus de Sora ? Son système de storyboard intégré. Si tu veux faire des vidéos un peu plus complexes, tu peux enchaîner plusieurs prompts pour former une séquence complète. Astucieux, pour contourner la difficulté de créer une longue séquence en un seul prompt.
👉 Et puis, il y a cette option de remix : tu prends une vidéo existante, tu modifies quelques éléments, et voilà une nouvelle version.
Tu veux découvrir d’autres fonctionnalités de Sora et surtout comment l’utiliser, tu as tous les détails dans cette vidéo.
Un générateur qui a du mal à tenir la route … sur certains aspects
Alors oui, Sora fait des vidéos cools.
Si tu veux des animations abstraites ou des effets visuels façon eau et feu, ça gère sans accrocs.
👉 Par contre, dès qu’il s’agit de personnages humains, c’est autre chose.
👉 Les mouvements ? Un peu raides, façon marionnettes cassées.
Et les objets qui se baladent dans la vidéo ? Ils ont tendance à jouer à cache-cache ou à se transformer sans prévenir.
Bref, Sora reste une IA, avec ses bugs bien familiers comme l’a souligné le célèbre YouTubeur tech Marques Brownlee qui a eu un accès anticipé à la version finale de Sora avant son déploiement au grand public.
Mais bon, c’est une première version, pas vrai ?
Elle n’est pas parfaite comme l’a souligné Will Peebles, membre de l’équipe technique d’OpenAI et responsable de la recherche sur Sora, lors du livestream de lancement de Sora.
On peut imaginer que ça s’améliorera avec le temps. Ou pas.
Un générateur de vidéos de luxe … si tu peux te le permettre
Ah, et n’oublions pas un petit détail important : Sora n’est pas pour tout le monde.
👉 Pour y avoir accès, il faut soit être abonné à ChatGPT soit attendre que la boite ouvre la voie aux utilisateurs free. Mais on ne sait pas si ça arrivera un jour.
Donc pour le moment, il faudra opter pour ChatGPT pro, la nouvelle offre payante d’OpenAI à 200 dollars, dévoilée récemment et qui te permettra de générer jusqu’à 500 vidéos de 20 secondes max en 1080p avec des téléchargements sans filigrane.
👉 Si tu veux moins cher, le forfait Plus à 20 $ par mois te limite à 50 vidéos de 720p de 5 secondes.
On parle donc d’un produit qui cible clairement les professionnels… ou les amateurs fortunés.
Mais là encore, ça ne touche pas tout le monde : en Europe, par exemple, pas de Sora pour l’instant.
Verdict : Sora, sympa mais pas encore parfait
👉 Les vidéos générées par Sora sont impressionnantes dans l’ensemble.
👉 N’empêche qu’au premier regard, on sent toute suite qu’elles ont été créées avec l’IA.
👉 Donc, si tu cherchais quelque chose de discret, tu seras peut-être déçu.
Parce que ça ne rivalise pas avec la créativité humaine.
Comme l’a dit Marques Brownlee : “C’est impressionnant, mais ça reste de l’IA, avec tous ses défauts.”
Personnellement, j’apprécie le fait que OpenAI essaie de faire les choses bien niveau éthique : Pas de contenus explicites, violents, protégés par des droits d’auteur (reste à vérifier), ou impliquant des mineurs, des personnalités publiques… Ces restrictions sont logiques pour éviter les abus. Les vidéos sont aussi filigranées … sauf que le filigrane, il est facile à zapper avec un simple recadrage. Pas très “future-proof”, comme dirait un hipster tech.