Guide pratique, didacticiel technique ou tutoriel… les termes varient pour un même principe. Le guide pratique fournit des instructions précises et détaillées, étape par étape, pour aider le lecteur à :
- Comprendre et appliquer un concept
- Effectuer une tâche
- Apprendre une compétence, etc.
Un guide pratique recouvre plusieurs formats :
- L’article
- Le tutoriel vidéo
- Le cours interactif
- Une combinaison des formats précités
Pour rendre le vôtre incontournable, il doit présenter la structure adéquate et les informations essentielles, tout en étant :
- Exhaustif : Le lecteur ne doit plus chercher d’information supplémentaire après lecture.
- Clair : Les concepts sont expliqués simplement pour prévenir toute confusion chez le lecteur.
- Facile d’utilisation : Vous devez fournir une navigation fluide à vos lecteurs, c’est-à-dire que votre document doit offrir une mise en page conviviale et des étapes de compréhension claires.
- Structuré : Pour faciliter la lecture, le guide pratique doit être logique et organisé avec des titres, des sous-titres et une organisation logique.
- Entraînant : Pour préserver l’intérêt du lecteur, alternez le texte, l’image, les vidéos et les éléments interactifs.
Quel que soit le format de guide pratique choisi, il doit présenter une structure homogène.
La méthodologie de rédaction du guide pratique ou tutoriel
Partie 1 : L’introduction
Cette partie résume succinctement votre guide pratique. Elle comporte :
- Une accroche pour capter l’attention du lecteur : 3 phrases au maximum.
- Le résumé de l’article : bref et concis
Partie 2 : La présentation ou aperçu
Cette partie identifie le problème que votre didacticiel ou fiche pratique doit résoudre. Elle comporte :
- L’énoncé du problème : 2 paragraphes maximum
- Votre proposition de solution : Sa composition et des éléments visuels attrayants
Partie 3 : Les prérequis
Cette partie indique au lecteur les éléments qu’il doit avoir ou prendre avant de commencer sa lecture (disposition d’esprit, matériel ou logiciel, disponibilité, etc.). Il est préférable de les citer sous forme de liste à puces.
Partie 4 : L’exécution
Cette partie énumère les instructions à exécuter étape par étape :
- Citez les conseils détaillés
- Énumérez-les dans l’ordre d’exécution
- Ajoutez des visuels (images, captures d’écran, liens vidéos, infographies, etc.)
- Fournissez au lecteur les moyens nécessaires pour vérifier s’il a correctement exécuté les instructions après chaque étape.
Partie 5 : La validation
Cette partie fournit les éléments pour valider le résultat obtenu par le lecteur, eu égard au tutoriel, en deux parties :
- Une (ou plusieurs) méthode(s) de test : Une image ou capture d’écran assortie d’explications écrites pour que le lecteur sache s’il a bien suivi les instructions jusqu’au bout.
- Les éventuels problèmes et défis courants : Pour certaines disciplines, notamment scientifiques, certaines limitations occasionnent de facto certains problèmes courants. Listez-les et proposez des solutions pratiques.
Partie 6 : La démolition
Cette partie est généralement facultative, mais essentielle s’il s’agit d’un guide pratique pour développeurs web.
Par exemple, le développeur devra supprimer son interface de test pour réduire ses coûts de maintenance. Ou bien, le bricoleur amateur devra nettoyer son espace de travail pour prévenir toute blessure et préserver l’environnement.
Partie 7 : La conclusion
Cette partie énumère les points essentiels à retenir. C’est le moment de :
- Résumer les éléments clés à mémoriser (1 paragraphe)
- Suggérer d’autres possibilités plus étendues pour les plus curieux (1 paragraphe)
- Poser votre appel à l’action (CTA) : S’inscrire à votre newsletter ou à un groupe privé de formation, acheter le kit de démarrage du projet en ligne,… les possibilités sont infinies.
Les bonnes pratiques de conception d’un tutoriel
Comprendre les besoins de votre audience, c’est-à-dire…
- Ajuster sa complexité au niveau de compréhension réel de votre audience cible
- Proposer des exercices intermédiaires pratiques et accessibles
- Employer le juste ton : Le public sportif, les défenseurs de l’environnement et les apprenties du tricotage requièrent chacun un style d’écriture différent.
Structurer votre tutoriel, c’est-à-dire…
- Un contenu clair
- Une structure logique
- La division en sections ou en pages si votre guide pratique est volumineux
- Insérer une table des matières interactive
- Des listes à puces, etc.
Parsemer le guide pratique de visuels attrayants et instructifs, c’est-à-dire…
- Des images
- Des captures d’écran
- Des diagrammes
- Des infographies
Ces éléments sont critiques pour les sections du guide pratique les plus complexes.
Proposer une expérience interactive, c’est-à-dire…
- Des activités pratiques : Des exercices ou des simulations
- Des questionnaires : Compléter/ Associer/ QCM/ Vrai ou faux, etc.
- Des points de contrôle : L’auto-évaluation, les commentaires du formateur et les évaluations de pairs
Rester concret, c’est-à-dire…
- Fournir plusieurs exemples pratiques pour chaque argument
- Des avertissements pour faciliter la tâche aux apprenants
- Pour les guides pratiques informatiques, inclure les fichiers sources dès que possible
- Suggérer des récompenses une fois l’exercice pratique réussi
Garder une dynamique globale de transmission des connaissances, c’est-à-dire…
- 2000 mots au maximum, car le lecteur contemporain possède un temps d’attention limité
- Être concis, c’est-à-dire utiliser des phrases courtes, un langage simple, des mots concrets
- Vérifier les éventuelles erreurs, pour préserver la précision, l’efficacité et la crédibilité de l’apprentissage fourni
- Recueillir les commentaires, pour améliorer en continu votre tutoriel. Demandez-les en fin de sections ou du guide pratique.
- Mettre à jour fréquemment votre guide pratique, c’est-à-dire préserver son utilité en l’adaptant en temps réel aux tendances et aux changements de votre discipline
- Respecter une progression pédagogique via des étapes courtes et simples, pour assurer l’acquisition effective des compétences
- Encourager les lecteurs à partager votre tutoriel. Plus il sera partagé, plus il sera influent. Pour faciliter la tâche aux lecteurs, ajoutez des boutons dédiés vers les réseaux sociaux et vers les principales messageries électroniques.
Et si vous choisissiez un expert pour effectuer ce travail ?
Peut-être que vous souhaitez offrir à votre communauté, un guide pratique digne d’intérêt mais dont vous n’êtes pas spécialiste. Dans ce cas, il vous faudra l’aide d’un spécialiste.
Les experts ne courent pas les rues. Heureusement, vous n’avez pas besoin du meilleur, mais plutôt d’un contributeur qui s’est spécialisé dans la compétence à transmettre et inspire confiance.
Pour trouver votre expert, vous devez garder l’esprit ouvert. Énumérez tous les profils possibles, puis ceux qui sont accessibles. Enfin, contactez-les et interviewez-les.
Enfin, il ne vous reste plus qu’à fusionner vos informations et les transmettre. Et n’oubliez pas de créditer votre contributeur !
L’objectif ultime d’un guide pratique consiste à transmettre des connaissances mémorisables et exécutables pour atteindre un but précis. Si le vôtre obtient ce résultat, vous aurez accompli 99% du travail 😉.
Les moteurs de recherche et leurs algorithmes feront le reste.