Imagine TikTok en train de danser joyeusement pendant que l’Oncle Sam, en costume trois pièces et haut-de-forme, le pointe du doigt en hurlant : “I DON’T WANT YOU!”.
Tu vois la scène ? Eh bien, c’est littéralement ce qui se joue en ce moment : le réseau social préféré des amateurs de chorégraphies et défis absurdes est toujours se débat toujours contre les autorités américaines pour éviter l’expulsion.
Entre un rapport de transparence qui sent l’eau de rose, les gesticulations médiatiques de Donald Trump et un ultime recours à la Cour Suprême, voici le récap des derniers épisodes croustillants.
Rapport de transparence ou simple tour de passe-passe ?
TikTok a récemment dévoilé son dernier rapport de transparence, et autant te le dire tout de suite : ça ressemble à ces devoirs de maths où tu t’arranges pour que le prof ne remarque pas que tu as pompé sur ton voisin.
La plateforme jure la main sur le cœur qu’en 2024, aucune demande de suppression de contenus ou de comptes ne lui est parvenue de la part des autorités chinoises.
Zéro. Rien. Nada.
En revanche, la Malaisie (2 606 requêtes), l’Indonésie (778) et l’Australie (522) se sont montrées nettement plus exigeantes.
Jusque-là, tout va bien. Mais, et c’est là que ça se corse, le rapport révèle également deux opérations d’influence chinoises cette année.
L’une impliquait 350 comptes, l’autre 16. Leur objectif ? Chanter les louanges de la Chine tout en taclant joyeusement les États-Unis.
Alors, TikTok, outil de propagande subtile ou simple victime d’un procès d’intention ?
Difficile de trancher.
Une chose est sûre : ce rapport, aussi bien ficelé soit-il, ne suffira pas à calmer les ardeurs des sceptiques.
Quoi que : ils ne lisent probablement même pas les rapports.
Trump : sauveur providentiel ou roi du bluff ?
Depuis plusieurs mois, TikTok est dans le viseur des régulateurs américains.
La sentence ? Une loi exige que l’application vende ses activités américaines à un acteur local avant janvier.
Sinon ? Ciao, bye-bye, good riddance.
Et qui sort du bois avec ses promesses habituelles ? Donald Trump, bien sûr. L’ex-président (redevenu nouveau président), jamais avare de déclarations flamboyantes, a laissé entendre qu’il allait “regarder la situation”.
Traduction libre : il ne fera probablement rien, mais il adore qu’on parle de lui.
Pendant ce temps, TikTok tente désespérément de faire annuler cette obligation via des recours juridiques. Et pour info : pour l’instant, ça ne marche pas.
Quant à la faisabilité de vendre une entreprise aussi tentaculaire en si peu de temps, on frôle le surréalisme.
Mais bon, les régulateurs semblent plus préoccupés par l’idée de montrer leurs muscles face à Pékin que par les contraintes pratiques.
La Cour Suprême : dernier rempart ou simple mirage ?
Dernier rebondissement : TikTok a décidé de saisir la Cour Suprême.
Bonne nouvelle pour eux, cette dernière a accepté de réexaminer l’affaire.
Mauvaise nouvelle : un tribunal a déjà rejeté une tentative similaire de bloquer la loi.
Si la Cour Suprême tranche en faveur de l’administration américaine, TikTok devra vendre ses parts ou plier bagage.
Dans le cas contraire, la plateforme gagnera un peu de temps pour souffler. Mais regardons les choses en face : cette bataille juridique est tout sauf gagnée d’avance.
Et entre nous, ça commence à ressembler à un combat de boxe où TikTok est le petit poids plume face à un Mike Tyson en pleine forme.
Et maintenant, on fait quoi ?
Alors, TikTok survivra-t-il au bras de fer américain ? Ce n’est pas la première fois que l’application se retrouve sous pression, et jusqu’ici, elle a toujours réussi à s’en sortir.
Mais la vraie question reste : combien de temps encore pourra-t-elle danser sur le fil du rasoir ?
- Premier enjeu : prouver son indépendance vis-à-vis de Pékin, un défi aussi facile que d’expliquer à ton grand-père ce qu’est un filtre beauté.
- Deuxième enjeu : si les États-Unis persistent, d’autres pays pourraient emboîter le pas et resserrer l’étau sur l’application.
Cela dit, avec 1,7 milliard d’utilisateurs à travers le monde, TikTok ne risque pas de disparaître de sitôt. Du moins, en dehors des frontières américaines.