Hier, tu as peut-être essayé d’utiliser ChatGPT, mais à la place, tu as eu droit à une belle page d’erreur : “Erreur interne du serveur” pour les uns, “impossible de charger l’historique” pour les autres.
Et là, tu t’es dit : Encore ?!
Eh oui, ce n’est pas la première fois que ça arrive ce mois-ci.
Alors, voyons ce qui s’est passé et pourquoi ces pannes à répétition commencent à poser problème.
Retour sur les faits
Hier, 26 décembre, en début de soirée (en Europe), ChatGPT a planté. Totalement.
Les signalements ont explosé sur Down Detector.
Et ce n’était pas tout : l’API d’OpenAI était aussi HS, tout comme Sora, leur tout nouveau générateur de vidéos IA récemment déployé lors des « 12 days of OpenAI ».
Vers 20h, OpenAI a enfin confirmé la panne sur sa page de statut, en évoquant de “forts taux d’erreurs”.
Traduction : tout est en panne, et on n’a pas encore trouvé pourquoi.
Il aura fallu attendre jusqu’à 23h15 pour que Sora redevienne « pleinement opérationnel ».
ChatGPT et l’API ont suivi plus tard dans la nuit… enfin, pour une partie des utilisateurs. Certains ont encore galéré.
Quant à une vraie solution pour éviter que ça ne se reproduise, OpenAI assure travailler dessus… sans s’engager sur une date précise.
Mais au fait, c’est à cause de quoi ?
OpenAI n’a pas donné beaucoup de détails, comme souvent.
Ils ont juste évoqué un problème chez un fournisseur.
Quand on creuse un peu, tout semble pointer vers Microsoft.
Eh oui, OpenAI s’appuie sur Azure, le cloud de Microsoft, pour faire tourner ses services.
Et pile au même moment, la firme de Redmond signalait un “incident électrique” dans un centre de données aux États-Unis.
Donc des services comme Xbox Cloud Gaming et Azure ont été impactés.
Mais sérieusement, on parle d’une boîte qui lève des milliards pour développer l’IA de demain, et tout se bloque à cause d’une coupure de courant ? Un peu moyen, non ?
Deux pannes en un mois, ça commence à faire beaucoup
C’est loin d’être la première fois.
Début décembre, il y avait déjà eu une interruption massive de ChatGPT et des autres services d’OpenAI pendant six heures. Cette fois-là, ils avaient mis ça sur le dos d’un problème de télémétrie mal configurée.
Oui, six heures pour un simple bug dans les métriques.
Et ce n’est pas tout. Ces pannes s’ajoutent à une longue liste d’interruptions survenues tout au long de l’année. Si on remonte un peu plus loin, en juin, même scénario : tout s’effondre pendant plusieurs heures.
Alors OK, on peut comprendre qu’aucune technologie n’est parfaite.
Mais quand ça devient presque une habitude, on commence à se poser des questions sur leur niveau de préparation technique.
Qui en subit les conséquences ?
Ce n’est pas juste toi ou moi qui galérons devant un écran vide quand ChatGPT est en panne. Les entreprises qui intègrent l’API de ChatGPT dans leurs applications dépendent aussi de ce service.
Imagine un e-commerçant qui utilise ChatGPT pour répondre à ses clients ou un développeur en pleine présentation.
Quand le service plante, ça veut dire des heures perdues, des clients frustrés et peut-être même des contrats, des ventes qui s’envolent.
Et ce qui est presque drôle (ou pas), c’est que certaines alternatives comme Perplexity, qui utilisent aussi la technologie d’OpenAI, ont continué à fonctionner selon Techcrunch.
Comme quoi, même ceux qui dépendent d’eux sont parfois plus fiables que leur propre service. Ça pique un peu.
Ce qu’il faudrait changer
OpenAI a clairement besoin de revoir sa copie.
Une infrastructure plus robuste, des solutions de secours pour éviter que tout s’effondre dès qu’un problème survient chez Microsoft.
Parce que vendre un abonnement premium à 200 dollars par mois tout en livrant un service qui plante régulièrement, c’est comme vendre une Ferrari avec un moteur qui cale dès que tu dépasses 50 km/h.
Pas terrible pour leur crédibilité.
bon après, j’avoue… je suis un peu sévère. 😄