Par souci de qualité, Google détecte le contenu généré par l’IA avec des méthodes anti-spam qui s’améliorent au fil du temps. Pour survivre dans les SERP, vous devez rationaliser votre production de contenu tout en insistant sur l’utilité, la fiabilité et plus généralement les normes EEAT.
Quels sont les risques liés à la dépendance à l’IA ?
L’IA produit un contenu superficiel. Plus clairement, le baragouin d’un perroquet est plus émotif, profond et authentique qu’un contenu généré par l’IA.
A moins que votre business fournisse l’air à respirer (vital), vaut mieux passer votre tour. D’autant plus que les sanctions de Google vous attendent au pied du mur.
Votre site perd des places dans le classement des SERP si la qualité du contenu fourni est faible. Les sanctions algorithmiques s’appliquent de manière systématique. Résultat : Vous êtes estampillé comme tricheur et les utilisateurs vous boudent. Car Google a décidé d’en venir aux mains avec le contenu à deux balles, équipé d’un système blindé de détection.
Comment Google détecte-t-il l’IA ?
Google associe 6 processus et outils complexes pour identifier le contenu généré par l’IA.
Dans ce sens, Google a émis des directives claires pour évaluer la qualité du contenu qui transite par ses plateformes. Les évaluateurs manuels doivent identifier toute production issue de l’IA, qui sera alors déclassée ou supprimée des SERP.
L’originalité constitue un autre facteur clé d’évaluation du contenu. Sans perspective unique ni ajout de valeur, le contenu dégringole dans les résultats de recherche.
Google traque également les signaux comportementaux. Si un contenu généré par l’IA enregistre des scores insuffisants pour la durée de visite, le taux de rebond et le taux de clic, il est considéré de basse qualité et passe à la trappe.
Il est communément admis que Google s’appuie sur des outils natifs pour repérer le contenu généré par l’IA. Si des plateformes tierces relativement récentes peuvent le faire, l’ancêtre en est tout aussi capable.
Au passage, Google elle-même a injecté l’IA dans son fonctionnement. Par exemple, BERT et MUM sont incollables sur la modélisation et la contextualisation. Un texte trop carré, trop vague et peu naturel ? A la poubelle. Google réfléchira après votre énième demande de révision. Vous êtes averti.
Et le petit dernier, tellement banal que quasiment plus personne ne s’en occupe : le bourrage de mots-clés. Malheur, c’est l’un des tocs préférés de l’IA. En présence de multiplication des mots-clés dans un contenu décousu, les algorithmes de Google vous clouent au pilori.
Il s’agit d’une course contre la montre entre l’IA qui imite de mieux en mieux l’humain, et celle qui aide l’humain à débusquer la première. Pour Google, le contenu généré par l’IA et le spam vont de pair. C’est pourquoi la mise à jour de spam 2024 y a accordé une attention particulière.
Quels sont les pièges à éviter ?
Jusqu’à présent, l’IA cale face aux normes EEAT : l’expérience, l’expérience, l’autorité et la fiabilité. Tout d’abord, l’IA ne peut pas relater une expérience qu’elle n’a pas vécue de manière convaincante.
Concernant l’expertise, les contenus humains battent l’IA à plate couture : plus 45,41% pour les impressions et plus 60% pour les clics.
En tant qu’outil et en l’état actuel, l’IA est incapable de rivaliser avec le contenu crée par les institutions et les autorités réelles.
Cependant, l’IA a montré des améliorations significatives concernant la fourniture de références issues de sources fiables. Néanmoins, le résultat manque de nuances.
Quelques propositions de solutions
Avec 1/5e du contenu en ligne généré par l’IA, vous devez impérativement vous démarquer pour réussir. Paul Wood de Indulge a proposé les rapports d’auteurs via l’outil Grammarly.
L’utilisateur doit l’activer dans son document, puis autoriser l’accès à son presse-papiers. L’outil Grammarly Authorship suit son travail et présente un rapport complet.
Dans le rapport, vous pouvez consulter le nombre de séances d’écriture et la durée de chaque session. L’outil calcule également le pourcentage de copie saisi par l’auteur, celui suggéré par Grammarly et celui copié depuis une source externe.
Chaque portion de contenu apparaît sous une couleur différente en fonction de son origine. Pour Paul Wood, cet outil peut être affiné puis généralisé afin de mieux détecter le contenu généré par l’IA.
Les bonnes pratiques pour l’utilisation de l’IA dans votre contenu
L’IA vous aide, elle ne vous remplace pas. Par contre, l’expertise humaine vous confère une touche unique.
Disséminez les mots-clés dans votre contenu avec prudence. Enfin, une fois votre contenu généré, personnalisez-le avec une touche créative personnelle.
Pour apparaître sur la première page des SERP, vous devez ajouter à votre contenu généré par l’IA des retouches personnelles, nuancées et qui respectent les normes EEAT.
Les utilisateurs enverront alors plusieurs signaux de satisfaction,qui seront repris par Google pour le classement de votre site internet.
Quel est le point non négociable ?
La qualité. Tant qu’elle est authentique, Google fera l’impasse sur la source de votre contenu : humaine ou IA. Un point de vue partagé par Chris Nelson, qui dirige un département actif de Google dans la détection du contenu généré par l’IA :
Un détail infime qui peut tout changer, car si vous négligez la qualité au profit des facilités de l’IA, vous serez pris par Google… la main dans le sac