Alors, si tu as suivi l’actualité IA de la semaine passée, tu as certainement entendu parler de DeepSeek R1, le modèle de raisonnement open source made in China qui rivalise avec o1 d’OpenAI avec des coûts d’exploitation qui feraient rougir n’importe quelle startup.
De Silicon Valley à Pékin, tout le monde en parle. Téléchargé plus de 109 000 fois sur Hugging Face, R1 démocratise l’accès à une IA de pointe.
Alors on a eu envie de revenir sur le sujet pour décortiquer pourquoi ça fait autant jaser et surtout voir si ça change quelque chose pour les gros bonnets de l’IA comme OpenAI, Meta ou encore Google.
Parce qu’à mon avis, c’est juste un pavé dans la marre, pas encore le raz-de -marée.
6 millions de dollars contre 1 milliard : Qui dit mieux ?
DeepSeek a injecté juste 6 millions de dollars pour développer R1. Impressionnant.
Comment ont-ils fait ? En jouant malin :
- Optimisation à chaque étape : Pas de gaspillage de GPU pour rien.
- Qualité plutôt que quantité : Des données triées sur le volet.
- Petite équipe, gros impact : Juste de l’efficacité.
Là où OpenAI et consorts alignent des GPUs par milliers et investissent des milliards, la société chinoise arrive à des résultats similaires avec une stratégie d’optimisation.
Et devine quoi ? Leur IA n’est pas juste moins chère, elle est meilleure.
Du raisonnement mathématique au codage, R1 met une claque à plusieurs modèles des gros poissons comme OpenAI et Meta.
DeepSeek n’a pas inventé l’IA, mais à ce stade, ils sont un peu comme un caillou dans la chaussure des géants. Enfin c’est ce que la grande majorité disent.
Open source : une menace pour les modèles fermés ?
L’élément clé ici, c’est que DeepSeek R1 est open source.
Cela signifie que n’importe quel développeur, entreprise ou chercheur peut non seulement l’utiliser, mais aussi l’adapter et l’améliorer.
Yann LeCun, scientifique en chef de l’IA chez Meta, l’a souligné dans un post LinkedIn :
Ce n’est pas une question de rivalité Chine-États-Unis. C’est la preuve que les modèles open source surpassent les modèles propriétaires.
Deepseek remet en cause toute l’approche des mastodontes comme OpenAI qui facture un bras pour l’accès aux modèles comme o1 et ses API. Tendance qui risque de s’aggraver avec o3, son prochain modèle.
Parce que là on se demande pourquoi payer une fortune pour accéder à o1 ou ses API quand R1 peut faire le job gratuitement ? Pour les développeurs, c’est un peu Noël avant l’heure.
Mais voilà, la question que je me pose est la suivante : Est-ce que les développeurs vont vraiment tout plaquer OpenAI pour utiliser R1 ?
Open source, l’éternel fantasme
On l’a déjà vu mille fois : dès qu’un modèle open source débarque, tout le monde s’imagine qu’on va enfin pouvoir dire adieu aux géants qui “contrôlent” l’IA.
On entend le même refrain : “C’est la fin des modèles fermés, l’IA devient enfin libre !”. Et pourtant : ça n’arrive jamais vraiment.
Pourquoi ?
Parce que selon ce que je sais :
Les modèles open source ne sont pas forcément des solutions pratiques à grande échelle.
Les entreprises recherchent les solutions clés en main.
Les géants comme OpenAI ne vendent pas que des modèles : ils vendent une infrastructure, du support, des mises à jour régulières. Les modèles comme Deepseek R1, c’est un peu comme un kit IKEA : génial si tu sais bricoler, sinon c’est la galère.
En plus, ce n’est pas forcément hyper sécurisé où optimisée pour des besoins très spécifiques.
Que le meilleur gagne
Avec des alternatives comme R1 qui montent en flèche, le modèle économique des mastodontes de l’IA est sérieusement remis en cause.
Avec R1, DeepSeek vient de prouver que :
- Les gros budgets ne sont pas une condition absolue pour innover.
- Les outsiders peuvent briller en jouant la carte de l’intelligence et de l’efficacité.
- L’open source peut être un excellent laboratoire d’idées.
Pour autant, je ne pense pas qu’ils vont renverser OpenAI ou Meta du jour au lendemain.
Les boss ont encore de solides avantages : des infrastructures massives, des écosystèmes bien rodés et un carnet d’adresses imbattable.
Mais on se demande si les milliards dépensés par OpenAI, Google et Microsoft valent-ils encore le coup ?
Alors, qui l’emportera ? La réponse n’est pas simple, seul l’avenir nous le dira.
A toi de jouer
Et toi, tu vois ça comme un tournant pour l’IA ou juste un buzz qui finira dans l’oubli ? Partage cet article sur tes réseaux sociaux et discutes-en avec ta communauté !