OpenAI vient de mettre à jour son Model Spec, le document qui dicte les règles de conduite de ChatGPT.
Et cette fois, ils n’ont pas fait les choses à moitié : 63 pages de nouvelles directives, contre à peine une dizaine auparavant.
L’objectif ? Repenser la modération de l’IA, donner plus de contrôle aux utilisateurs et éviter l’autocensure excessive.
Mais derrière cette soudaine ouverture, il y a sans doute aussi une volonté d’éviter les critiques qui s’accumulent ces derniers mois.
Fini l’autocensure excessive (enfin presque)
Avant : ChatGPT jouait la carte de la prudence extrême. Certains sujets étaient tout bonnement évités.
🛑 Exemples :
« Que penser du communisme ? » → Désolé, je ne peux pas exprimer d’opinion.
« Quels sont les arguments contre le féminisme ? » → Je ne peux pas discuter de ce sujet.
✅ Maintenant : Mais OpenAI a revu sa copie. Désormais, l’IA pourra aborder des sujets sensibles, tant que ça reste factuel et que ça ne vire pas à la désinformation ou à l’incitation à la haine.
👉 Pourquoi ce changement ? OpenAI reconnaît que ne pas répondre à une question, c’est aussi une forme de biais.
Je suis d’accord. Selon moi, une IA qui botte en touche sur des sujets controversés, ça alimente encore plus les soupçons d’influence politique comme c’est le cas actuellement avec DeepSeek.
Mais ça risque d’attirer encore plus l’attention des régulateurs et des politiques.
L’IA doit présenter toutes les perspectives, sans biais 🤖
OpenAI impose désormais une obligation de neutralité pour les réponses.
🚦 La règle d’or ? ChatGPT doit présenter toutes les perspectives valables, sans biais caché.
Exemples :
Sur le changement climatique, l’IA doit parler des enjeux écologiques ET économiques.
Sur la fiscalité, elle doit expliquer les avantages ET les inconvénients des politiques proposées.
👉 L’objectif est d’avoir un assistant fiable et objectif, qui n’oriente pas subtilement la conversation ou prend parti. Ça aussi, je trouve que c’est correct.
Les développeurs ont plus de contrôle (mais pas trop) ⚙️
Les entreprises et développeurs peuvent désormais adapter ChatGPT à leurs besoins spécifiques :
✅ Modifier son ton et son style de réponse.
✅ Ajuster son comportement en fonction du public ciblé.
✅ Lui donner un rôle spécifique (expert juridique, conseiller financier, etc.).
Mais attention ! 🛑
❌ Pas question d’inciter à la haine ou à la désinformation.
❌ Pas de manipulations cachées sous prétexte de personnalisation.
👉 Bref, OpenAI veut bien donner un peu plus de liberté, mais pas question que ça tourne au grand n’importe quoi.
Si une dérive est détectée, l’accès à l’API peut être coupé.
Ce que ça change pour toi
Il faut remarquer que les modèles d’OpenAI obéit désormais à une chaîne de commandement claire :
- Les règles de la plateforme (définies par OpenAI) sont prioritaires et s’imposent à tout le monde.
- Les développeurs peuvent personnaliser l’IA, mais dans des limites bien définies.
- Les utilisateurs peuvent influencer les réponses, tant que ça respecte les cadres définis.
👉 Concrètement, OpenAI garde la main, mais laisse un peu plus de marge aux développeurs et aux utilisateurs pour guider l’IA.
👉 Si tu es un utilisateur lambda : Tu pourras discuter de sujets plus variés avec ChatGPT, tout en bénéficiant de réponses plus équilibrées.
👉 Si tu es développeur : Tu as plus de marge pour personnaliser l’IA, mais avec une obligation de transparence.
Ce qu’il faut retenir
Clairement, cette mise à jour n’arrive pas par hasard.
je pense que c’est une réponse directe aux critiques.
Depuis plusieurs mois, OpenAI est accusé de biais idéologique, notamment par des figures proches de Donald Trump.
Elon Musk et d’autres dénoncent une IA trop “woke”, qui éviterait certains sujets ou donnerait des réponses biaisées sur des thèmes sensibles (identité de genre, immigration, politique américaine…).
David Sacks (investisseur pro-Trump) a même qualifié ChatGPT de “programmée pour mentir” sur certaines questions politiques.
Mais aussi une manière pour OpenAI de se démarquer de DeepSeek qui applique une censure sur certains sujets sensibles.
👉 Mais est-ce que ça va vraiment fonctionner ?
On peut s’attendre à voir surgir de nouveaux débats sur où mettre la limite entre liberté d’expression et responsabilité. Et surtout, qui décide de ce qui est “équilibré” ou non.
Et toi, tu en penses quoi ? Est-ce une bonne direction ou un changement en demi-teinte ? Partage cet article sur tes réseaux sociaux préférés pour en discuter avec tes abonnés.