Après avoir déployé son label « parodie » pour distinguer humour et usurpation, X dévoile une nouvelle fonctionnalité d’analytique pour ses abonnés Premium.
Traduction : les créateurs peuvent maintenant espionner un graphique tout en se demandant pourquoi leurs abonnés ne leur donnent plus de nouvelles.
Désormais, un tableau compare l’engagement de tes abonnés fidèles (ou pas si fidèles) à celui des non-abonnés, ces inconnus qui likent tes tweets par accident.
Les métriques : qui fait semblant de s’intéresser ?
Notes pour les abonnés Premium : ce nouvel outil affiche un graphique qui détaille qui clique, commente ou repartage tes publications.
En bonus ? Une petite claque à l’égo. Tes abonnés, ceux pour qui tu tweetes à 2 h du matin, ne sont souvent même pas là. Ce sont les non-abonnés qui sauvent les meubles.
Algorithmes VS abonnés : un combat perdu d’avance
Le coupable ? Le fil “Pour vous”, cet algorithme à l’IA vorace qui choisit qui voit quoi. Et devine quoi ? Ce n’est pas toujours ton public cible.
Résultat ? Tes abonnés ratent tes publications, pendant que des inconnus tombent dessus entre deux recherches sur les “mèmes d’animaux choupinous”.
Adieu la logique, bonjour la frustration.
Le « c’est pas moi, c’est l’algorithme » n’est pas qu’un problème chez X
Ce déséquilibre ne s’arrête pas là.
Threads, la copie de Meta qui essaie encore de prouver son utilité, fait face au même dilemme.
Les algorithmes privilégient ce qui buzze, même si cela signifie ignorer la relation créateur-communauté.
Une pluie de likes ? Oui. Une conversion en abonnés ? Nope.
Engagement vs communauté : duel ou illusion ?
C’est un fait, ce modèle algorithmique flatte tes statistiques d’engagement mais ne remplit pas ta liste d’abonnés.
Pour les créateurs, le vrai rêve, c’est une audience qui revient, pas des touristes numériques.
Or, avec ce système, le bouton “S’abonner” ressemble à un vestige d’une époque lointaine où la fidélité avait un sens.
X Premium : transparence ou attrape-gogo ?
Seuls les abonnés Premium accèdent à ces graphiques.
Une autre gentille piqûre de rappel que chez X, si tu veux voir, tu dois payer.
Elon Musk, alias le “savant lunatique”, continue de vendre des outils derrière un joli mur payant, ce qui prouve une fois de plus que le freemium est là pour te rappeler que la vie est injuste.
Une lueur d’espoir ou un mirage ?
Pour les créateurs, ces statistiques pourraient aider à adapter leur stratégie, mais elles révèlent surtout un problème : les algorithmes priorisent le buzz au détriment de la connexion humaine.
Tu l’a donc compris, les robots de X (et des autres plateformes d’ailleurs) ne marchent que pour eux-mêmes.
Alors, un conseil : continue de poster du contenu captivant. Et si les algorithmes te boudent, console-toi : tu fais toujours mieux que les bots.
