Elon Musk, ce visionnaire – ou savant fou, selon ton point de vue – ne pouvait pas s’arrêter à la conquête spatiale ou à la gestion (chaotique) de X, ex-Twitter.
Non, cette fois, il vise encore plus haut : ton compte en banque.
Avec X Money, l’homme qui ne doute jamais de lui-même s’attaque à un domaine qui fait grincer des dents : les paiements en ligne.
Mais voilà, entre ambition et réalité, le fossé semble abyssal.
X Money : une entrée fracassante ou un début déjà bancal ?
Musk, fidèle à son style tout en subtilité, a déployé X Money dans 38 États américains.
Enfin, “déployé” est peut-être un peu fort : le projet initialement prévu pour 2024 est déjà en retard, coincé dans les méandres des régulations.
Et puis, il y a New York. La Big Apple a dit non à la licence de transfert d’argent, invoquant des “liens troublants” entre X et… l’Arabie Saoudite. Hum hum.
Ajoute à cela des critiques sur l’éthique douteuse de Musk et son influence politique envahissante.
Résultat : X Money ressemble pour l’instant à une app locale bancale, bien loin de l’ambition d’une plateforme mondiale tout-en-un.
Pourquoi ça coince déjà ? (parce que : Musk a sous-estimé tout le monde)
Entre la licence refusée à New York et le passif de certains investisseurs, X Money part avec une réputation douteuse.
Et ce n’est pas tout : les régulations internationales, Musk semble les avoir traitées comme une suggestion, pas une obligation.
Les experts – ces rabat-joie – comparent déjà X Money aux échecs retentissants de Meta avec Messenger et WhatsApp Pay en Occident.
Bref, ça sent l’approche “petits pas”, mais pas sûr que les utilisateurs hors des États-Unis apprécient cette lenteur stratégique.
WeChat à la sauce Musk : le menu te fait-il envie ?
Musk adore WeChat. Cette app chinoise qui fait tout, de payer ton café à réserver chez le dentiste, est son modèle ultime.
Problème : ce qui marche en Chine n’a jamais trouvé son public en Occident.
Ici, les gens n’aiment pas centraliser leur vie numérique, surtout pas sous l’égide d’un type qui tweet en pyjama à 3h du matin.
Confidentialité, sécurité des données… les Occidentaux restent méfiants, et on les comprend.
Quand Musk est aux commandes, on peut s’attendre à tout, y compris des décisions prises sur un coup de tête.
X Money : entre l’idée brillante et le flop prévisible ?
Peut-on vraiment faire confiance à une entreprise qui peine déjà à gérer ses bots et trolls ?
Musk devra prouver que X Money n’est pas qu’un jouet pour flatter son ego, mais bien un outil utile et fiable.
Une gageure, vu les ratés de ses concurrents et l’état actuel de sa plateforme.
Si, par miracle, Musk lève les obstacles réglementaires et convainc les sceptiques, X Money pourrait avoir une chance.
Mais bon, on ne parierait pas notre PEL là-dessus.
Le mot de la fin : X Money, ou quand Musk vise la lune mais trébuche sur la Terre
Encore une fois, notre savant fou préféré nous sort une idée qui frôle le génie – ou le délire mégalo, selon ton humeur du jour.
X Money, c’est un peu comme ces gadgets high-tech qu’on voit dans les pubs : ça brille, ça promet monts et merveilles, mais au final, on se demande si ça ne va pas finir au fond d’un tiroir.
Entre des ambitions stratosphériques et une exécution qui traîne plus que le Wi-Fi d’un train régional, difficile d’imaginer Musk décrocher la lune cette fois.
Mais qui sait, peut-être qu’on se trompe ? Après tout, X arrive bien à faire payer ses utilisateurs pour des fonctionnalités basiques…