Elon Musk, alias le Savant fou (on se demande s’il dort parfois), nous gratifie encore d’une nouvelle idée pour X.
Cette fois, il s’agit de petits labels pour distinguer les vrais comptes des imitateurs.
Un peu comme un badge “Faux, mais marrant”.
Pourquoi on en est là ?
Depuis qu’X vend ses badges de vérification comme des goodies à une convention, les imposteurs pullulent.
Entre fausses annonces et arnaques crypto, la confusion est totale.
Les labels “Parodie” visent à calmer ce chaos en précisant, pour les profils et publications concernés, qu’ils ne sont pas sérieux (ou pas officiels).
En gros, une tentative pour éviter que tu ne prennes un tweet satirique pour un communiqué présidentiel.
Un problème créé par X lui-même
Sur le papier, ces étiquettes pourraient :
- Te permettre d’identifier les parodies d’un coup d’œil.
- Réduire les malentendus pour éviter que tu te fasses avoir par une blague un peu trop réaliste.
Mais soyons honnêtes : cette initiative ressemble davantage à une rustine qu’à une solution durable.
Si le problème existe, c’est surtout parce que X a lui-même vendu son badge bleu à tout-va, créant ainsi le bazar qu’il tente maintenant de résoudre.
Mesure volontaire… mais pas pour longtemps
Se déclarer parodique : une formalité pour les honnêtes, un casse-tête pour les tricheurs
Actuellement, ces labels sont facultatifs.
Les utilisateurs peuvent se déclarer “parodie”, “fan” ou “commentateur” via les paramètres.
Mais Musk a déjà laissé entendre que cela pourrait devenir obligatoire.
Ce que ça changerait :
- Les trolls les plus paresseux pourraient jeter l’éponge.
- Les signalements de comptes frauduleux deviendraient plus simples.
Mais il est clair que les fraudeurs les plus motivés ne seront pas freinés.
Ils recréeront un compte en un claquement de doigts, et on repartira pour un tour.
Une solution ou un mea culpa déguisé ?
Difficile de ne pas y voir un aveu d’échec.
X essaie de contenir un incendie qu’il a lui-même déclenché en vendant des badges à tout le monde, y compris ton hamster.
Résultat : des critiques fusent, qualifiant ces étiquettes de “mesure cosmétique” ou de “réaction tardive”.
D’autres y voient une initiative positive, même si elle ressemble à une tentative désespérée de calmer une tempête qu’ils ont eux-mêmes provoquée.
Mon verdict : X, roi des rafistolages
Ces fameux labels “Parodie” sont le symbole parfait d’une plateforme qui joue à l’apprenti sorcier.
Musk a créé un problème pour ensuite tenter de le résoudre avec des solutions bricolées.
C’est comme si un pyromane venait avec un extincteur… percé.
Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que cette philosophie du “réparer après coup” semble être devenue une spécialité des géants du social media.
Entre Meta qui change de cap toutes les deux semaines et X qui bricole à l’aveuglette, il est difficile de croire que l’intérêt des utilisateurs soit leur priorité.
Mais bon, tant qu’on continue à scroller, ils ont gagné, non ?