Sur LinkedIn, l’algorithme est un peu lunatique : un jour, il booste ton post comme un champion, et le lendemain, il te jette aux oubliettes numériques.
Poster n’importe quoi, c’est comme jouer à pile ou face avec ta visibilité… et, tu peux me croire, la pièce retombe souvent du mauvais côté.
Alors, pour éviter de finir comme un vieux CV oublié, voici les cinq types de publications à rayer de votre stratégie.
Les publications promotionnelles : alias le syndrome du vendeur de tapis
LinkedIn est un réseau pro, pas une brocante virtuelle. Les posts promotionnels bruts de décoffrage, c’est l’équivalent d’une pub intrusive en plein film : ça agace, et l’algorithme vous le fait payer.
Ce qu’il faut éviter :
- Promouvoir ton ton e-book ou ton service comme si tu tenais un mégaphone : “Achetez mon super truc, lien en bio !” Sérieusement ?
- Poster des blagues ou des photos sans rapport avec ton secteur. Ton chat entrepreneur mérite mieux qu’un post ringard.
Astuce de créateur malin : Si tu veux vendre quelque chose, apporte une vraie valeur ajoutée : un conseil, une anecdote engageante.
Bref, déguise ta promo sous une couche de contenu utile.
Les appâts à engagement : le ticket express vers l’oubli
“Like si tu veux réussir, commente si tu es d’accord !” Non mais sérieux, tu penses encore que ça fonctionne ?
En 2024, ces tactiques datées ont autant de chances de marcher qu’un fax dans une startup.
Pourquoi ça échoue lamentablement :
L’algorithme veut des interactions sincères, pas des stratagèmes dignes d’une pub pour des aspirateurs.
Taguer des inconnus ou forcer l’usage de hashtags hors contexte ? Mauvaise idée : c’est irritant et ça sent la manip à plein nez.
Fais plutôt ça : pose une question pertinente ou partage un cas pratique.
Si ton contenu est intéressant, les gens interagiront naturellement – promis, sans chantage émotionnel.
Copier-coller : l’ennemi juré de l’originalité
Recycler du contenu sans effort, c’est comme apporter un plat surgelé à un dîner gastronomique.
Oui, ça nourrit, mais personne n’applaudit. Et l’algorithme non plus.
Exemple de faux pas :
- Reposter un article sans ajouter un mot.
- Copier un post viral en changeant deux mots pour faire genre.
Plan de sauvetage : Si tu partages un contenu, commente-le avec ton point de vue, une anecdote ou une réflexion.
Montre que vous as un cerveau et que tu sais l’utiliser, ça fait toujours son petit effet.
Les publications négatives : râler, c’est bien… ailleurs
Se plaindre ou provoquer gratuitement, c’est le genre de post qui finit en ghosting algorithmique.
LinkedIn valorise le positif, l’échange, le constructif. Bref, tout ce que ta râlerie n’est pas.
les types de contenus à fuir comme la peste :
- Critiques gratuites, moqueries mesquines.
- Blagues douteuses qui vous feront passer pour le rigolo que personne n’invite.
Astuce bienveillante (ou presque) : si tu as une critique, propose une solution ou ouvre un débat constructif. Sinon, abstiens-toi et garde ta mauvaise humeur pour Twitter.
Les contenus sensibles ou inappropriés : bienvenue dans le mur
LinkedIn, ce n’est ni Reddit, ni un groupe WhatsApp entre potes. Publier du contenu choquant ou hors sujet, c’est te garantir un vol direct sans escale vers le no man’s land algorithmique.
Ce qui ne passe pas :
- Images perturbantes ou controversées, même pour “sensibiliser”.
- Blagues douteuses ou contenus à caractère adulte.
Reste pro : tu peux être captivant sans être choquant. Garde ton audience en tête et rappelle-toi que LinkedIn reste un réseau professionnel.
Ce que tu dois retenir : deviens l’ami de l’algorithme (ou au moins, pas son ennemi juré)
LinkedIn fonctionne de la même manière qu’une salle de réunion virtuelle. Si tu veux capter l’attention, évite les blagues mal placées et les discours creux.
En respectant ces conseils, tu auras plus de chances de rester dans le radar algorithmique et d’apporter de la valeur à ton réseau.