Sur X (ex-Twitter), la fête est finie pour les imposteurs. La plateforme dégaine un nouveau système d’étiquetage qui risque de faire grincer des dents les comptes parodiques et autres farceurs en quête de chaos.
Autrement dit, fini de jouer au petit malin sans risquer une suspension bien sentie.
Quand la vérification vire au sketch
Tu te souviens de cette brillante idée de vendre des badges de vérification pour 8 dollars via X Premium… un concept génial sur le papier, mais dans les faits, une catastrophe ambulante.
Entre les faux comptes imitant marques, politiciens et même Musk himself, la confusion régnait.
Résultat ? Pause forcée du service et un immense “on vous l’avait dit”.
À l’époque, la solution pour régler ce désastre était simple : forcer les parodieurs à inclure le mot “parodie” dans leur pseudo.
Problème ? Certains ont visiblement lu cette consigne avec les yeux fermés.
Une tentative de redorer le blason
Et voilà que X décide de ne plus laisser les utilisateurs décider eux-mêmes.
Désormais, si tu veux jouer les satiristes, ton compte portera fièrement une étiquette “parodie”.
Pas de label ? Pas de pitié. La sanction tombe aussi vite qu’un tweet supprimé.
Et lal “cerise sur le chaos” : un émoji chapeau de bouffon pour signaler les comptes humoristiques. Parce qu’après tout, rien de tel qu’un bon gros sticker pour rétablir l’ordre
Avec ce nouveau gadget, X espère atteindre deux objectifs :
- Éviter les malentendus gênants du style “Coca et Pepsi fusionnent pour lancer un soda au brocoli”.
- Rassurer les marques, histoire qu’elles arrêtent de fuir la plateforme comme si elle était hantée par des pop-ups vintage.
Mais soyons pragmatique : un troll qui suit les règles, ça n’existe pas.
Leur demander de s’autoproclamer “inoffensifs”, c’est presque demander à un requin de signer un traité de paix avec les sardines.
Qui est responsable ? Suis mon regard…
Si la situation frôle l’absurde, c’est parce que la vérification, autrefois un gage de crédibilité, a perdu son sens.
Avant, le badge bleu disait : “Oui, c’est bien cette personne”.
Maintenant, il hurle : “Cette personne a payé 8 dollars.”
Le glissement est subtil mais fatal.
Et pour couronner le tout, cette refonte de la vérification n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu des critiques.
Franchement, à ce rythme, on devrait donner un badge à ceux qui ont survécu mentalement à cette transition.
X, maître des rustines numériques
La vérité est douloureuse : X ne fait que colmater des brèches dans un navire qui coule à pic.
Ces étiquettes de comptes parodiques, bien qu’amusantes, ne sont qu’un énième sparadrap sur une fracture béante.
Depuis que Musk a pris les commandes, la modération a été sacrifiée sur l’autel du profit rapide, laissant la plateforme s’effondrer sous le poids de ses propres choix.
Avec 80 % de son équipe de modération passée à la trappe, X semble courir après des solutions précaires.
Ces étiquettes ? Rien de plus qu’un aveu d’échec maquillé en “innovation”.
Pendant ce temps, les alternatives comme Bluesky récupèrent tranquillement les âmes déçues.
Une leçon pour Musk ?
Peut-être arrêter de bricoler des gadgets inutiles et réinvestir dans des humains compétents.
Parce qu’à ce stade, X ressemble à un laboratoire où chaque expérience tourne au vinaigre.
Et qui sait, un jour, la plateforme pourrait même redevenir ce qu’elle prétend être : un réseau social fonctionnel.
Mais pour l’instant, autant garder son badge de spectateur amusé.