Meta, la maison-mère d’Instagram, mijote en douce une idée qui pourrait diviser autant qu’une pizza à l’ananas : permettre aux créateurs et aux marques de payer pour des likes, des followers et même des commentaires.
Oui, tu as bien lu.
Une enquête utilisateur récemment menée par Instagram évoque des scénarios où tu pourrais littéralement acheter ta “popularité”.
Le concept : payer pour faire briller ton compte Instagram
Un sondage, envoyé à quelques élus, présente des options telles que 600 nouveaux abonnés et 2 000 messages pour la modique somme de 150 $.
Et pour les plus ambitieux (ou désespérés), des packs premium promettent encore plus de visibilité.
En clair, si tu es prêt à ouvrir ton portefeuille, Meta te propose un tapis rouge numérique.
Si tu te dis : “Attends, ce n’est pas illégal ce truc-là ?”, tu n’es pas seul.
D’après les propres règles de la communauté Meta, l’achat d’abonnés ou d’engagement est un vilain péché.
En 2023, Meta traquait encore ces pratiques comme un chasseur de primes dans un western.
Mais bon, quand il s’agit de se contredire, Meta a l’air d’aimer le défi.
Pourquoi ce demi-tour spectaculaire ?
Meta semble vouloir donner un coup de pouce à son abonnement Meta Verified.
Déjà vendu comme un passeport pour plus de visibilité et d’exclusivités, ce service pourrait désormais inclure des boosts d’engagement tout beaux tout neufs, servis par son IA maison.
Traduction : une version “améliorée” de la pub payante, mais qui touche aussi au sacrosaint contenu organique.
Les risques : et la crédibilité dans tout ça ?
Un coup de poignard à l’organique
Instagram a longtemps chanté les louanges du contenu authentique et engageant.
Mais avec cette nouveauté, les créateurs pourraient bien se demander si leur manque de succès est dû à leur contenu… ou à leur incapacité à aligner les billets pour booster leur visibilité.
Un coup dur pour ceux qui croyaient encore que le talent suffisait.
Un casse-tête éthique
Si Meta franchit cette ligne rouge, ça risque de sentir le roussi.
Imagine un flux Instagram rempli de contenu sponsorisé déguisé en contenu organique.
Les abonnés, eux, risquent de plier bagage face à cette mascarade. Car, entre nous, qui veut scroller sur une pub géante déguisée en authenticité ?
La contradiction ultime
Pendant des années, Meta a combattu les faux abonnés et les likes artificiels avec la ferveur d’un chevalier croisé.
Et maintenant, il voudrait te les vendre ? Si ce n’est pas un grand écart idéologique, je ne sais pas ce que c’est.
Pourquoi Meta joue-t-il avec le feu ?
Un besoin urgent de cash
Avec TikTok qui danse sur ses plates-bandes, Meta cherche à gratter des sous partout où il peut.
Un modèle payant pour l’engagement, c’est une poule aux œufs d’or potentielle.
Mais encore faut-il que la poule survive à la controverse.
La stratégie du “FOMO” à tout prix
Tu connais le FOMO (Fear of Missing Out) ?
Meta, oui.
En montrant aux créateurs tout ce qu’ils pourraient “gagner” en payant, il titille leur ego et leur envie d’être en haut de l’affiche.
Une technique bien rodée, mais qui, ici, frôle le harcèlement psychologique de l’ambition.
Entre génie marketing ou aveux de désespoir : je ne sais quoi penser
Meta joue à un jeu dangereux en flirtant avec l’idée de vendre des likes et des followers.
Certes, cela pourrait séduire les créateurs avides de gloire instantanée.
Mais à quel prix ?
Entre une perte de crédibilité et un flux Instagram transformé en catalogue publicitaire, la plateforme risque de voir sa couronne d’authenticité glisser dangereusement.