L’année 2025 promet des bouleversements sur Instagram.
Pas de panique, pas de “révolution” spectaculaire au programme.
Adam Mosseri, le maestro en costard, a dévoilé ses deux grands chantiers : la créativité et la connexion.
Tu pensais peut-être qu’Instagram était déjà au sommet ? Et bien la plateforme a visiblement de quoi te surprendre (ou pas).
La créativité : un coup de pouce aux petits créateurs (et un coup de pied aux agrégateurs ?)
D’après Mosseri, Instagram veut redevenir l’atelier créatif de la planète, où chacun peut s’exprimer sans se perdre dans les filtres rétro et les citations bidon.
Mais soyons francs : les outils actuels sont parfois aussi intuitifs qu’un micro-ondes sans notice.
L’IA au secours des créateurs
L’objectif pour 2025 ? Faire des outils créatifs “les meilleurs de leur catégorie”.
Traduction : on va bricoler avec l’intelligence artificielle pour te proposer des fonctionnalités dignes de ce nom.
Mosseri promet :
C’est mignon, mais ça revient à admettre que jusqu’ici, ce n’était pas vraiment le cas.
Merci, Meta pour cette évidence.
Originalité ou redite ?
Avec l’IA, Instagram espère aussi purger nos flux des recyclages incessants.
Oui, toi, qui repostes des vidéos déjà vues 15 fois, prends note.
Objectif affiché : privilégier l’originalité et éviter la sensation d’un déjà-vu permanent.
Si tu es un petit créateur, réjouis-toi : cette orientation pourrait enfin te donner ta chance.
Les gros comptes, eux, risquent de tirer un peu la tronche.
Attention, gros comptes : votre domination est menacée
L’algorithme d’Instagram, déjà mis à jour en 2024 pour mettre en avant les petits créateurs, continuera dans cette voie.
Traduction : les gros comptes vont devoir partager le gâteau.
Mosseri se veut rassurant :
En clair, Instagram veut ménager la chèvre et le chou.
Bonne chance pour garder tout le monde content, Adam.
La connexion : DM, le nouveau Graal ?
Depuis un moment Instagram n’est plus ce réseau social qui sert uniquement à afficher les photos stylées. Non monsieur.
La messagerie privée (DM pour les intimes) est désormais l’étoile montante.
Des interactions plus “sociales”
Mosseri a lâché une perle :
Traduction : on cherche encore quoi inventer pour que tu passes plus de temps à envoyer des gifs de chatons dans les DM.
Cela pourrait se traduire par des fonctionnalités comme “Notes”, ou d’autres gadgets dans le même genre.
Likes et abonnés : bientôt à ranger au musée ?
Les likes, ces précieux cœurs rouges ? Démodés.
Mosseri semble miser sur les partages privés comme nouvelle métrique.
Mais, entre nous, comment mesurer un contenu viral quand tout se passe dans l’ombre des DM ? Mystère.
Le défi émotionnel de 2025 : entre originalité et dopamine
Pour 2025, Instagram mise sur l’émotion pure et dure.
Les études montrent que les contenus suscitant plaisir, excitation ou même domination (oui, oui, domination) sont plus partagés.
Prépare-toi donc à une avalanche de posts calibrés pour te faire rire, pleurer ou te sentir invincible… parfois tout ça en même temps.
Ce que j’en pense : Instagram, vraiment surprenant ?
L’ambition de Mosseri est limpide :
Mais parlons franchement : entre l’IA encore balbutiante, les outils créatifs à peaufiner et une communauté de plus en plus critique, le chemin sera semé d’embûches.
La vraie question est : les utilisateurs seront-ils encore au rendez-vous ?
Réponse en 2025, peut-être.