LinkedIn nous revient avec une campagne qui promet de résoudre l’un des fléaux du marketing digital : le mauvais ciblage publicitaire.
Tu sais, ces pubs qui te font douter de ton existence, comme si tu étais soudain un mécanicien à la recherche de chaussons en soie.
Voyons comment LinkedIn entend nous éviter ces moments de solitude publicitaire.
La pub qui trolle la pub
Avec sa nouvelle campagne, LinkedIn sort les crocs (et l’humour) pour montrer ce qu’il sait faire de mieux : cibler avec précision.
Les vidéos de la campagne dépeignent des scénarios absurdes — un chariot élévateur proposé à des banquiers en costards-cravates ou un serveur IT à des archéologues en pleine fouille.
Si ça ne te fait pas sourire, rien ne le fera.
Le message est clair : un mauvais ciblage, ce n’est pas juste être hors-sujet, c’est être hors-jeu.
Et pour enfoncer le clou, LinkedIn déclare que ces erreurs coûtent des millions au secteur B2B chaque année.
En gros, gaspiller de l’argent, c’est une compétition que personne ne veut gagner.
Des outils à l’IA pour viser dans le mille
Alors, pourquoi LinkedIn pense-t-il être le Messi du marketing B2B ?
Deux mots : données et IA.
La plateforme combine des infos ultra-détaillées (industrie, poste, entreprise) avec des algorithmes dopés à l’IA pour te transformer en sniper publicitaire.
Quelques atouts revendiqués :
- Filtrage chirurgical : tu veux cibler des responsables RH dans les boîtes tech ? Pas de souci, LinkedIn te file la liste VIP.
- Audience de qualité : plus d’un milliard de profils. Oui, profils, parce qu’utilisateurs actifs, on parle plutôt de 400 millions par mois. Nuance subtile mais importante.
Pourquoi maintenant ? Parce que gaspiller, c’est démodé
Le timing de cette campagne n’est pas un hasard.
Alors que chaque euro dépensé en pub est scruté comme un épisode de Black Mirror, LinkedIn s’attaque à un véritable casse-tête : le gaspillage publicitaire.
Pour les entreprises B2B, balancer une pub mal ciblée, c’est comme jeter de l’argent par la fenêtre… mais avec le sourire.
Une mise en scène aussi drôle qu’efficace
Les vidéos humoristiques de LinkedIn ne sont pas là juste pour décocher un rire.
Elles rappellent que la plateforme a une alternative sérieuse à proposer.
Le message : « On sait que le secteur a ses ratés, mais nous, on fait mieux. »
Un clin d’œil malicieux qui vise les cibles… tout en visant juste.
LinkedIn peut-il vraiment transformer l’essai ?
Bon, réaliste ou utopique ?
La plateforme vante ses capacités de ciblage, mais au final, tout dépend de qui tient la souris.
Avec les mauvais outils, un marketeur peut devenir un artiste de l’échec.
Quelques limites à garder en tête :
- Données parfois obsolètes : certains profils datent d’époques où le Nokia 3310 était encore à la mode.
- Coûts élevés : faire de la pub sur LinkedIn, c’est un peu comme acheter un café à Paris : c’est bon, mais ça pique.
- Audience restreinte : les 400 millions d’utilisateurs actifs mensuels restent modestes comparé à d’autres mastodontes.
Les bons points à souligner
Malgré tout, LinkedIn reste imbattable en termes de granularité des données professionnelles.
Si tu veux cibler un PDG amateur de pétanque dans une start-up biotech, LinkedIn est ta meilleure chance.
Mon avis : humour oui, mais enjeu sérieux
Si LinkedIn excelle dans l’autodérision, il ne faut pas se laisser distraire par les rires.
Derrière ces scènes cocasses se cache un message évident : le ciblage précis est un investissement rentable.
Mais attention, même la meilleure tech ne remplace pas une stratégie marketing solide.
LinkedIn a fait sa promesse, mais c’est aux entreprises de l’honorer.
Parce qu’au final, la précision, c’est bien… mais encore faut-il savoir quoi viser.