La saga continue avec de nouveaux rebondissements, toujours plus dramatiques.
Accroche-toi, voici les dernières péripéties de cette querelle politico-techno qui fait couler plus d’encre qu’un calmar.
La Cour suprême tranche : TikTok, vends-toi ou disparais
Vendredi 17 janvier, la Cour suprême a validé un projet de loi qui met TikTok au pied du mur : vendre ses activités américaines à une entité locale ou plier bagage.
Rien que ça.
Résultat ? L’appli a suspendu temporairement ses services aux États-Unis, laissant ses utilisateurs en plein manque.
Blackout de 20 heures : la panne la plus dramatique depuis… toujours
Entre le samedi 18 et le dimanche 19 janvier, TikTok a disparu des écrans américains pendant 20 longues heures.
Une éternité pour les 170 millions d’utilisateurs, probablement en sueur à l’idée de ne pas pouvoir scroller des vidéos de danse ou de recettes de pâtes.
Heureusement, tout est rentré dans l’ordre dimanche.
Enfin, façon de parler, parce que l’appli reste en sursis.
Biden fait du surplace, Trump s’improvise sauveur
L’administration Biden, en fin de mandat, n’a rien fait de vraiment concret pour sauver TikTok.
Pas un geste explicite, pas une déclaration claire, nada.
Résultat : Donald Trump, toujours aussi modeste, s’est proposé comme le sauveur potentiel.
Lors d’une allocution le 18 janvier, il a promis une extension de 90 jours à l’appli dès son entrée en fonction le 20 janvier.
Avec des mots pleins d’humilité, il a déclaré entre autres :
« Cette extension est appropriée. Nous devons examiner la situation attentivement. C’est une affaire de grande envergure. »
Trump et sa subtilité légendaire.
Si cette prolongation se concrétise, elle pourrait permettre à TikTok de souffler un peu, mais pas sûr que les sénateurs voient ça d’un bon œil.
TikTok dramatise et mobilise
Avant la fermeture temporaire, TikTok a pris les devants : un message alarmiste à ses utilisateurs pour les prévenir de l’interdiction imminente.
Une stratégie qui ressemble à un appel à l’aide désespéré.
Mobiliser l’opinion publique, c’est bien, mais ça ne suffit pas toujours face à des décideurs politiques qui, pour info, ne scrollent probablement pas TikTok.
Une appli disponible, mais pas téléchargeable : bienvenue dans le paradoxe
TikTok est de retour, mais seulement pour les habitués.
Les nouveaux utilisateurs, eux, peuvent toujours rêver.
Apple et Google ont refusé de permettre son téléchargement, histoire d’éviter de se frotter à des sanctions financières.
Pendant ce temps, Oracle (manifestement plus téméraire) maintient le service pour les utilisateurs existants, créant une situation à la fois absurde et délicieuse : TikTok fonctionne, mais son avenir reste flou.
Verdict : TikTok sur un fil
Si TikTok est dans la tourmente, ce n’est pas juste à cause des vidéos de chiens dansants.
Les agences de sécurité américaines soupçonnent l’application de jouer les espions pour Pékin.
Malgré les dénégations de ByteDance, qui jure que les données sont stockées à Singapour et aux États-Unis, la méfiance persiste.
Et franchement, on les comprend : avec 170 millions d’utilisateurs américains, c’est un véritable coffre au trésor d’informations personnelles.
TikTok a survécu à cette manche, mais la bataille ne fait que commencer.
Avec Trump dans les parages, attends-toi à encore plus de drama.
En attendant, scrolle tant que tu peux, parce que demain, qui sait ?
De mon côté, je vais lancer les paris avec mes collègues de Youpi : dans combien de temps aurons-nous droit au prochain rebondissement ?
