Les KPI classiques sont morts (ou presque)
Tu veux prouver que ton marketing fonctionne ? Génial.
Mais si ton plan repose encore sur le sacro-saint “dernier clic”, alors il est grand temps de revoir tes classiques.
LinkedIn vient de publier un guide sur l’évolution des méthodes de mesure en B2B et, pour info : beaucoup d’entre vous continuent de suivre des chiffres aussi pertinents qu’un horoscope de magazine télé.
Aujourd’hui, les acheteurs prennent mille détours avant d’acheter.

Ils scrollent un post LinkedIn, cliquent par accident sur une pub, suppriment une newsletter sans l’ouvrir et demandent l’avis de leur chien avant de prendre une décision.
Et toi, tu continues à tout attribuer au dernier clic sur une landing page ? C’est comme féliciter l’arbitre pour un but marqué en pleine lucarne.
Un tracking plus intelligent : arrête de vénérer un seul point d’entrée
L’illusion du dernier clic
Le modèle du dernier clic, c’est comme juger un film en ne regardant que la dernière scène.
“Titanic” ? Ah oui, c’est un film sur un mec qui coule. Passionnant.
LinkedIn propose une approche plus futée qui ne repose pas sur un unique bouton magique :
- Les interactions multi-plateformes (parce que oui, ton prospect traîne aussi sur TikTok en regardant des vidéos d’animaux mignons).
- Les visites répétées avant conversion (PS : les gens hésitent avant d’acheter, dingue, non ?).
- L’impact des contenus qui ne génèrent pas d’action immédiate (un peu comme ces pubs de parfum qu’on comprend trois ans plus tard).
Bref, au lieu de sauter de joie dès qu’un formulaire est rempli, pose-toi la vraie question : qu’est-ce qui a vraiment convaincu ton lead d’acheter ? (Indice : ce n’est pas ton pop-up agressif.)
Les meilleures pratiques pour une mesure qui ne sort pas d’un chapeau
Prends en compte tout le parcours client
Ton futur client n’est pas un robot (même si certains acheteurs donnent cette impression).
Il ne clique pas directement sur “Acheter” après avoir vu ta pub une fois.
Il fouille, il compare, il procrastine.
LinkedIn recommande donc d’analyser tous les points de contact :
- Qui a vu un de tes posts avant d’atterrir sur ton site (et non, ce n’est pas de la magie) ?
- Combien de fois un lead interagit avec ton contenu avant de céder (la persuasion, c’est un art) ?
- Quels formats engagent sans forcément convertir immédiatement (coucou les infographies qu’on sauvegarde mais qu’on ne relit jamais) ?
Utilise des données moins basiques que le simple taux de clic
Les impressions et les clics, c’est mignon, mais ça ne vaut pas grand-chose.
LinkedIn met en avant des métriques plus futées :
- L’attribution multi-touch : combien de fois un prospect a-t-il interagi avant de craquer ?
- Les conversions assistées : quels contenus ont influencé l’achat sans qu’il y ait eu de clic direct (oui, ça existe) ?
- Le taux d’engagement sur le long terme : qui revient régulièrement consommer ton contenu (et non, ce n’est pas ta mère) ?
Il est temps d’arrêter de célébrer des stats vides et de se concentrer sur ce qui compte vraiment.
LinkedIn pousse ses outils (et franchement, ça se tient)
Bien sûr, LinkedIn ne se gêne pas pour promouvoir ses propres outils de tracking.

Mais avant de crier “conflit d’intérêt”, regarde de plus près :
- LinkedIn Conversion API : pour comprendre si tes pubs LinkedIn influencent vraiment les décisions ou si elles sont juste là pour faire joli.
- Matched Audiences : pour analyser comment tes prospects interagissent avec ton contenu (et si tes posts sont aussi captivants que tu le crois).
- L’intégration avec les CRM : parce qu’au final, ce qui compte, ce n’est pas le nombre de “likes”, mais le nombre de vrais clients.
Est-ce que ces outils sont parfaits ? Non.
Mais est-ce qu’ils aident à voir plus clair ? Clairement.
Mon avis : arrête de te fier aux chiffres qui ne veulent rien dire
Si tu veux vraiment comprendre ce qui marche en marketing, il faut accepter une dure vérité : les chiffres d’hier ne suffisent plus.
LinkedIn encourage une approche plus fine qui prend en compte tout le parcours client et pas juste un dernier clic sorti de nulle part.
Alors, on fait quoi maintenant ? On continue à se gaver de stats creuses, ou on commence à analyser les vrais facteurs de conversion ?
À toi de voir.
Et si tu as un avis tranché (ou pas), partage cet article et viens râler en commentaire.
Histoire de voir qui ici mesure encore son ROI avec une boule de cristal.